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Notre stratégie

L'institut de formation en soins infirmiers est rattaché au Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre (C.A.S.H), établissement public à caractère sanitaire et social spécifique par son histoire et unique en France. Son conseil d'administration est présidé par le Préfet de police de Paris.

Ses missions sont articulées autour de trois secteurs :

  • le secteur sanitaire : l’hôpital Max FOURESTIER, service public hospitalier tel que défini dans le livre VII du Code de la Santé Publique.
  • le secteur social comprenant diverses structures assurant l'accueil, la réadaptation sociale et les soins des personnes sans-abri, ainsi que leur hébergement.
  • le secteur médico-social : l’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) assurant l'hébergement et les soins des personnes âgées et handicapées qui y résident.

 

L'institut est situé, à proximité, dans un bâtiment moderne et adapté à la formation en soins infirmiers. Il est accessible aux personnes handicapées.

L'institut partage les valeurs portées par le CASH concernant l'accompagnement social et l'accueil de tous : la population nanterrienne et du nord du département des Hauts-de Seine ainsi que les sans-abris, les migrants, les réfugiés. Il est résolument ouvert sur l'avenir, situé dans une ville et une région dont la population est multiculturelle, en majorité jeune et en formation.

L'inscription de l'institut dans le Programme Erasmus vise à concourir au développement personnel et professionnel des étudiants en favorisant l'évolution des représentations, l'acquisitions de compétences interculturelles, le développement des capacités relationnelles et linguistiques.

La mobilité permet l'apprentissage non formel et le dialogue interculturel et encourage la tolérance entre les jeunes européens et non européens. L'objectif est double: encourager la mixité professionnelle, l'interprofessionnalité et optimiser l'accueil et la prise en charge de patients issus de toutes origines sans discrimination. Notre projet encourage l'inclusion de tous les étudiants, sans tenir compte de leur milieu éducatif, social et culturel et de leur niveau de ressources. Il vise à leur offrir une opportunité de mobilité.

L'IFSI reçoit des étudiants étrangers, venant de nombreux pays (Europe de l'Est, Venezuela, Guinée, Cote d'Ivoire, Sénégal, Madagascar, Vietnam), en formation infirmière pour des cycles courts de formation. Ils concourent à l'ouverture dans les échanges concernant le soin et le rôle infirmier.

Le choix des partenaires se fait de plusieurs manières : En entrant dans le Programme Erasmus, l'IFSI a la volonté de s'ouvrir largement aux pays membres du Programme et pays partenaires. L'institut a permis à des étudiants de réaliser des séjours d'études ou des stages à l'international (Vietnam, Madagascar, Mali, Sénégal, Suisse, Italie). La mobilité existe déjà vers d'autres régions hors Île-de-France et Outre-Mer. Les projets des étudiants sont encouragés et soutenus.

 

Notre volonté est de s'appuyer sur les compétences linguistiques des personnels formateurs et administratifs (portugais, brésilien, anglais, espagnol, italien).

Des contacts vont être pris à partir des jumelages de la ville de Nanterre : Pesaro en Italie, Veliky-Novgorod en Russie, Watford au Royaume-Uni, Tlemcen en Algérie, Craïova en Roumanie et Zilina en Slovaquie.

Des projets communs comme la simulation en santé en Belgique, la formation au raisonnement clinique en Espagne, Suisse et Belgique orientent la construction de nos partenariats.

La proximité géographique et linguistique favorise les mobilités, réduit les coûts et simplifie l'organisation.

Avec les cinq IFSI partenaires conventionnés avec l'université Paris-Descartes (et tous titulaires de la Charte Erasmus +), nous réfléchissons à l'optimisation de partenariats dans l'objectif de favoriser la mobilité de l'ensemble des 1700 étudiants.

 

Les objectifs concernant les étudiants, notre premier groupe cible, sont :

  • qu'ils puissent développer de l'autonomie, de la maturité dans la relation à l'autre et nourrir de nouvelles réflexions sur la prise en charge des personnes accueillies et soignées, aptitudes essentielles à la profession d'infirmier,
  • qu'ils aient des opportunités professionnelles, dans le cadre de la libre circulation des professionnels de santé, favorisées par les capacités linguistiques et interculturelles acquises en mobilité.

Concernant les personnels formateurs et administratifs, la mobilité sortante et entrante va permettre l'enrichissement du questionnement et des pratiques au service des étudiants, visant l'amélioration de la qualité de la formation proposée.

 

L'expertise du CASH dans le domaine de la psychiatrie, de la santé mentale et du social constitue un socle sur lequel les projets de coopération peuvent être développés.

Le CASH appartient au Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) dont le Centre Collaborateur OMS (CCOMS) pour la santé mentale est le pivot. Le GCS est constitué d’une quinzaine d’hôpitaux français spécialisés en psychiatrie ou en santé mentale. Il œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et local.

Ce GCS développe de nombreuses actions de formation et de recherche dans de multiples pays africains et européens.

Les échanges de professionnels avec les pays anglo-saxons sont réguliers ; mobilité de médecins et de personnel soignant. Le même réseau pourrait être sollicité pour les étudiants de l’Institut de Formation.

Son directeur Jean-Luc ROELANDT, est un psychiatre hollandais et le Docteur Michel TRYANTAFILLOU, chef de pôle de psychiatrie du CASH fait partie du comité scientifique du CCOMS.

Il existe un Diplôme Universitaire « Santé Mentale communautaire » labellisé par l’Université Paris Descartes et le CCOMS.

L'institut souhaite développer des projets de coopération autour de la thématique de l'exclusion sociale.

Durant l'année 2016, une convention avec l'Institut Régional de Travail Social de Montrouge-Neuilly sur Marne, détenteur de la charte Erasmus+ pour les assistants sociaux, va être signée par l'institut pour la mise en œuvre de la formation conduisant au diplôme d'Etat d'accompagnement éducatif et social. Cela va favoriser les projets interprofessionnels de coopération européenne.

 

Concernant les 5 priorités de la stratégie de modernisation de l'enseignement supérieur :

  1. Augmenter les niveaux de qualification pour former les diplômés et les chercheurs dont l'Europe a besoin. Le CASH a signé en janvier 2016 une convention de partenariat avec l'université Paris Cité dans le but de promouvoir la recherche. Il s'agit d'ouvrir le pôle social aux étudiants chercheurs de l'enseignement supérieur appartenant à onze laboratoires de recherche différents : création de l'institut de la précarité et de l'exclusion sociale (IPES). La directrice de l'institut et deux formateurs sont impliqués dans ce projet. Les mémoires de fin d'études des étudiants en licence, pour un quart de la promotion chaque année, abordent des questions de santé publique, de précarité et d'exclusion.
  2. Améliorer la qualité et la pertinence de l'enseignement supérieur. L'institut est engagé dans une démarche d'amélioration et d'évaluation de la qualité de la formation depuis 2014. Les projets à orientation internationale sont des indicateurs d'innovation pédagogique. La mise à disposition sur le site internet de documents structurés et cohérents en sera la preuve. L'institut anticipe ainsi l'évaluation de l'enseignement supérieur en France et en Europe par le HCERES.
  3. Relever la qualité grâce à la mobilité et à la coopération transnationale. La mobilité de formation d'une formatrice en Belgique a déjà permis le développement et l'enrichissement du projet simulation en santé visant une meilleure professionnalisation : projet de simulation en immersion que nous projetons de créer. La connexion facilitée à la plateforme e-learning Rosetta Stone pour les personnels leur donne l'opportunité de progresser en langues.
  4. Faire le lien entre l'enseignement supérieur, la recherche et les entreprises pour favoriser l'excellence et le développement régional. La mise en œuvre pour chacun des étudiants sortants du portefeuille de compétences "Europass Mobilité" permet la reconnaissance européenne des compétences acquises. C'est une mise en valeur du Curriculum Vitae du jeune diplômé qui souhaite postuler en Europe. Notre politique, soutenue par l'Agence Régionale de Santé Ile-de-France est d'encourager les étudiants à poursuivre leur cursus de l'enseignement supérieur vers des masters de pratiques avancées et masters cliniques.
  5. Améliorer la gouvernance et le financement. L'institut a créé une cellule Relations Internationales qui met en œuvre la politique relative à la mobilité et est garante de sa transparence. La commission d'éligibilité examine et valide les projets de mobilité d'études et/ou de stage des étudiants. L'institut, avec les autres IFSI conventionnés avec l'université Paris-Descartes a fait une demande au Conseil régional d'Île de France afin d'obtenir des aides au financement de la mobilité pour des étudiants ayant de faibles ressources.